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Attaques coordonnées contre des établissements pénitentiaires : trois véhicules incendiés à la prison de Tarascon


Véhicule incendié sur le parking de la prison de Tarascon, dans la nuit du 15 au 16 avril 2025
Véhicule incendié sur le parking de la prison de Tarascon, dans la nuit du 15 au 16 avril 2025

Le centre pénitentiaire de Tarascon
Le centre pénitentiaire de Tarascon

Une nouvelle attaque ciblant un centre pénitentiaire a eu lieu dans la nuit du mardi 15 au mercredi 16 avril. Trois véhicules ont été incendiés sur le parking de la maison d’arrêt de Tarascon (Bouches-du-Rhône), selon des informations obtenues par franceinfo auprès d’une source policière. Cet incident s’inscrit dans une série d’actes similaires survenus ces derniers jours dans plusieurs établissements pénitentiaires à travers le pays.




Un surveillant pénitentiaire de Tarascon
Un surveillant pénitentiaire de Tarascon

Les surveillants en poste dans les miradors n'ont rien détecté au moment des faits, et les enregistrements de vidéosurveillance ne permettent pas, à ce stade, d’identifier les auteurs, précise une source interrogée par France Inter.





Le sigle de la "DDPF"
Le sigle de la "DDPF"

Le sigle "DDPF", pour "Défense des droits des prisonniers français", a été retrouvé sur plusieurs lieux visés, dont un immeuble à Villenoy (Seine-et-Marne), où un début d’incendie a été signalé dans la cage d’escalier. Ce bâtiment abrite notamment un agent pénitentiaire.




Face à cette série d’attaques, le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a qualifié ces actes de "terroristes" mardi. Le Parquet national antiterroriste (PNAT) a ouvert une enquête pour association de malfaiteurs terroriste en vue de commettre des crimes.


L'établissement pénitentiaire de Tarascon
L'établissement pénitentiaire de Tarascon

Le groupe DDPF, jusque-là inconnu des services de renseignement, a récemment vu le jour sur la messagerie cryptée Telegram. Sur son canal, ses membres affirment ne pas être des terroristes, mais se revendiquer défenseurs des droits de l’Homme en milieu carcéral. Toutefois, des messages menaçants visant les surveillants, ainsi que des vidéos, y ont été diffusés ces derniers jours.

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