Candace Owens, figure montante du journalisme politique aux États-Unis et icône des conservateurs pro-Trump, a récemment défrayé la chronique. En cause ? Ses allégations explosives sur le président français Emmanuel Macron et son épouse Brigitte. Tout commence par une série de messages publiés sur X, où Owens affirme détenir des preuves susceptibles de "faire vaciller l’Élysée". Depuis, la tension monte entre les avocats du couple présidentiel et cette enquêtrice américaine au verbe acéré.
Une enquête qui franchit l’Atlantique
En novembre dernier, Owens déclare avoir été contactée par un journaliste européen affirmant détenir des "preuves compromettantes" sur le passé de Brigitte Macron. Intriguée, elle se rend en Europe en décembre pour rencontrer la source et examiner les documents. Peu après, une lettre de mise en demeure en provenance de l’Élysée atterrit dans ses mains. Plutôt que de se rétracter, Owens fait de cet épisode une tribune contre les tentatives de censure. « Nous ne serons pas intimidés », proclame-t-elle.
Les réseaux sociaux, notamment X, deviennent le théâtre de cette bataille. Owens y publie de nouveaux messages, accusant les avocats des Macron de tenter de "museler" une enquête qu’elle présente comme "très approfondie". Elle va jusqu’à promettre des révélations pour fin janvier, tout en reconnaissant certains écarts dans ses affirmations précédentes. Pourtant, elle maintient avoir des "preuves solides" sur le passé de Brigitte Macron.
Un coup médiatique calculé ?
À l’évidence, cette affaire est devenue une énorme machine à clics. La dernière vidéo YouTube d’Owens a accumulé plus de 1,1 million de vues en 24 heures. Mais au-delà de l’audience, ses accusations relèvent d’une zone grise juridico-médiatique. En France, ces propos pourraient être qualifiés de diffamation, mais l’éditorialiste semble jouer sur la différence de réglementation entre les deux pays.
Alors que l’échéance de fin janvier approche, tous les regards restent braqués sur Candace Owens. Entre promesses de révélations et stratégies juridiques, l’affaire rappelle les intrigues d’une série politique à la "House of Cards". Reste à savoir si elle marquera un tournant pour la présidence française ou si elle s’éteindra comme une énième polémique numérique.
