Escalade nucléaire : un missile intercontinental russe en Ukraine marque une sombre première

Un missile inédit frappe l'Ukraine

Dans un geste lourd de symbolisme et de menace, la Russie a franchi une étape inédite dans son conflit avec l'Ukraine. Pour la première fois, Moscou a utilisé un missile balistique intercontinental (ICBM) dans cette guerre, tiré depuis la région d'Astrakhan vers le Dnipro, à plus de 1 000 kilomètres de Kiev. Si le modèle de l'arme n'a pas été précis, sa portée et sa puissance font planer une ombre inquiétante.

Le tir d'ICBM est accompagné d'une salve d'autres missiles, dont un Kinjal hypersonique lancé depuis un MiG-31K et sept missiles de croisière tirés par des bombardiers stratégiques Tupolev 95MS. L'armée ukrainienne, malgré des moyens limités, a intercepté six de ces moteurs, notamment l'impact destructeur de cette attaque. Pour l'heure, les pertes humaines.

Un avertissement aux Occidentaux

Ce tir historique intervient dans un contexte de tensions accumulées. La Russie, irritée par l'utilisation récente des missiles balistiques ATACMS livrés par les États-Unis à Kiev, multiplie les mises en garde. Ces frappes sur son territoire, autrefois considérées comme une « ligne rouge », marquent un tournant dans le soutien occidental à l'Ukraine.

Le Kremlin accuse désormais les États-Unis et leurs alliés de « vouloir l'escalade », justifiant sa doctrine nucléaire révisée. Désormais, la Russie se réserve le droit d'utiliser l'arme atomique en cas d'attaque massive par un pays non nucléaire soutenu par une puissance nucléaire. Un message clairement expliqué à l’Ukraine et à ses alliés.

Le spectre d'une guerre nucléaire

La guerre en Ukraine, déjà marquée par des niveaux de violence inédits, s'approche désormais dangereusement d'un point de rupture. Le spectre d’une escalade nucléaire n’a jamais été aussi tangible.

Vidéo associée : La Russie lance un missile balistique intercontinental sur Dnipropetrovsk