Une Invitation Détonante
Dans les coulisses du pouvoir, une tempête se prépare. Le 23 août, l'Élysée ouvre ses portes pour des consultations cruciales avec les chefs de partis et les présidents des groupes parlementaires. Mais une figure inattendue fait son entrée : Lucie Castets, désignée par la coalition de gauche, le Nouveau Front Populaire (NFP), comme candidate au poste de Premier ministre. Une présence qui suscite l'indignation et la colère de Marine Le Pen, cheffe de file du Rassemblement national. "Un véritable coup de force", déclare-t-elle, pointant du doigt l'absence de légitimité parlementaire de Castets.
Un Enjeu de Pouvoir sous Haute Tension
Marine Le Pen ne mâche pas ses mots. Sur X (anciennement Twitter), elle s'interroge : "À quel titre Lucie Castets prétend-elle participer à cette réunion de haut niveau ?" Pour la triple candidate à la présidentielle, Castets n'a aucune légitimité, n'étant ni députée, ni chef de parti, ni présidente de groupe parlementaire. Cette nomination est, selon Le Pen, un affront à l'ordre établi, imposé par une coalition minoritaire. Pourtant, le NFP, fort de ses 193 députés, revendique fermement Matignon, bien que loin de la majorité absolue, et se présente uni pour cette journée décisive.
Macron face à un Dilemme Politique
De son côté, Emmanuel Macron semble temporiser, retardant depuis juillet la nomination du futur Premier ministre. Accueillant avec précaution la délégation du NFP, l'entourage présidentiel souligne que "le président ne s'y oppose pas si c'est une demande collective". Pourtant, le choix de Castets poserait un défi majeur pour Macron, marquant un tournant vers une cohabitation qui briserait sept années de présidence sans partage. Le suspense reste entier, et tous les regards sont désormais tournés vers l'Élysée, où se jouera peut-être le destin du futur gouvernement.
Vidéo assocée : Gouvernement : Lucie Castets reçue à l'Elysée, «un coup de force» dénonce Marine Le Pen
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