Depuis le 7 janvier 2025, Los Angeles est prisonnière d’incendies d'une ampleur dévastatrice. Des vents violents et une sécheresse persistante ont transformé la cité des Anges en un théâtre de désolation. Les pertes humaines et matérielles s'accumulent : 24 morts confirmés, 12 000 bâtiments réduits en cendres, et 150 000 évacués fuyant l’enfer rougeoyant.
Ces flammes impitoyables n'épargnent personne. Le manoir de Laeticia Hallyday, la résidence de rêve de Leighton Meester et Adam Brody, et même la plage privée de Paris Hilton à Malibu ont succombé à l'avancée inexorable des brasiers. Mais la perte la plus tragique, celle qui résonne au-delà des décombres, est celle de Dalyce Curry, figure légendaire du cinéma.
Dalyce Curry : une étoile qui brillait encore
À 95 ans, Dalyce Curry continuait d’incarner une page vivante de l’histoire du cinéma afro-américain. Née à Chicago en 1930, elle avait marqué Hollywood avec des rôles dans des chefs-d’œuvre comme The Blues Brothers, Les Dix Commandements, et Lady Sings the Blues. Plus qu’une actrice, elle était une pionnière, l’un des symboles de l’Old Black Hollywood, une époque où le talent luttait pour percer au milieu des discriminations.
Une fin tragique dans les flammes
Résidant à Altadena, une région particulièrement vulnérable aux incendies, Dalyce vivait paisiblement entourée des siens. Mais cette tranquillité a été brisée dans la nuit, lorsque sa petite-fille, inquiète d’une panne de courant, s'est précipitée à sa maison. Ce qu’elle y a trouvé dépasse l’imaginable : la demeure réduite en cendres, et le corps sans vie de sa grand-mère.
Pour la famille Curry, la douleur est insurmontable. "C’est une perte dévastatrice", ont-ils déclaré dans un communiqué. Dalyce Curry s’en va, mais son héritage reste immortel, tout comme son sourire inoubliable gravé dans nos mémoires.
