Liban au bord du gouffre : le plan audacieux de Macron pour stopper l’escalade entre Israël et le Hezbollah
- James Keou: 🔷 Directeur de Publication
- 26 sept. 2024
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Dernière mise à jour : 26 sept. 2024

Un appel urgent à l’ONU
Face à un Proche-Orient en ébullition, Emmanuel Macron a choisi la tribune des Nations Unies pour lancer un cri d'alarme retentissant : « Il ne peut pas et il ne doit pas y avoir de guerre au Liban. » Ce 25 septembre, ses mots résonnent alors que le sud du pays du Cèdre est ravagé par des bombardements israéliens, ayant déjà causé plus de 550 morts en une seule journée. Le président français, conscient du danger imminent d’un conflit généralisé, insiste sur l’urgence d’éviter une explosion qui pourrait embraser toute la région.
Le Hezbollah sous pression
Emmanuel Macron n’a pas mâché ses mots. Pour lui, le Hezbollah joue avec le feu, mettant tout le Liban en péril. « Le Hezbollah prend depuis trop longtemps le risque insoutenable d’entraîner le peuple libanais dans la guerre », a-t-il martelé. Mais le président n’a pas pour autant épargné Israël. Il a appelé ce dernier à cesser immédiatement ses frappes au Liban, soulignant que la défense légitime d’Israël ne doit pas conduire à une escalade incontrôlable. Le maître-mot de Macron : un cessez-le-feu immédiat de 21 jours, soutenu par les États-Unis, pour calmer les tensions.
La diplomatie comme ultime recours
Au-delà des mots, Macron est déjà à l'œuvre. Il a annoncé l’envoi de son ministre des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, pour entamer des discussions avec les autorités libanaises. Selon lui, seule la diplomatie peut empêcher ce cycle infernal de violence de continuer à « alimenter la haine et le ressentiment ». Pour Macron, préserver les vies civiles n'est pas une option, c'est une priorité absolue.
Réformer l’ONU pour une paix durable
Profitant de ce discours sous haute tension, Emmanuel Macron a également relancé son ambition de réforme du Conseil de sécurité de l’ONU. Il appelle à la limitation du droit de veto, notamment en cas de « crime de masse ». Une ONU plus efficace et opérationnelle est, selon lui, la clé pour maintenir la paix et la sécurité mondiale.
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