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Photo du rédacteurRaïssana Yssoufi

Miss France 2025 face à la controverse : "Êtes-vous Charlie ?"

Dernière mise à jour : il y a 5 heures


Angélique Angarni-Filopon en direct sur Sud Radio.

Un moment de tension en direct

Ce mercredi 8 janvier 2025, Angélique Angarni-Filopon, Miss France 2025, a déclenché une véritable tempête médiatique lors de son passage sur Sud Radio. Invitée pour partager son quotidien de reine de beauté, elle ne s’attendait pas à une question aussi brûlante : « Êtes-vous Charlie ? », en référence au dixième anniversaire de l’attentat contre Charlie Hebdo.

Manifestation à Paris " Je suis Charlie"

Sur le plateau, le malaise était palpable. "Je préfère ne pas me prononcer", a-t-elle répondu, avant d’ajouter un laconique "Non". Une réponse qui n’a pas tardé à diviser.

La déclaration de Miss France a provoqué une avalanche de réactions sur les réseaux sociaux, où le député du Rassemblement National Julien Odoul a rapidement fustigé sa position. "Miss France… insoumise", a-t-il écrit sur X (anciennement Twitter), déclenchant une vague de commentaires. Entre indignation et colère, certains internautes l’ont accusée d’être indigne de représenter la France, tandis que d'autres ont remis en question l’intégrité du concours Miss France, qualifié de "woke" par certains critiques.

Pourtant, Angélique Angarni-Filopon n’a pas seulement suscité des critiques. Des voix se sont élevées pour défendre son droit à la réserve et dénoncer le piège tendu par la question. "Une Miss France n’est pas un porte-drapeau politique", ont rappelé ses soutiens, insistant sur son souhait de rester apolitique.


Un passé douloureux

Lors de l’interview, la Miss avait également partagé un souvenir poignant de l'attentat de 2015. Elle a évoqué l’atmosphère pesante qui régnait ce jour-là, où les craintes et l’unité familiale avaient pris le dessus. "On s’est dit 'je t’aime' ce soir-là", a-t-elle confié, avant de souligner son souhait de ne pas entrer dans des débats controversés.

En pleine célébration des dix ans de l’attentat, les questions sur la liberté d’expression et le droit au blasphème restent sensibles. Si certains reprochent à Miss France un manque de courage, d’autres y voient une volonté de préserver son rôle neutre. Cette controverse révèle une société toujours divisée sur les valeurs qu’incarne l’expression : entre la liberté de parole et le droit au silence.

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