Une fête virant au carnage
La Nouvelle-Orléans, célèbre pour ses festivités animées, a été plongée dans l’horreur lors de la nuit du Nouvel An. Au cœur du French Quarter, un pick-up a surgi, brisant la célébration. Le véhicule a foncé dans la foule, fauchant au moins 15 vies et en blessant une trentaine d’autres. Selon Anne Kirkpatrick, cheffe de la police locale, le conducteur semblait déterminé à provoquer un carnage. Pire encore, après avoir percuté la foule, il a ouvert le feu avant d’être abattu par les forces de l’ordre.
Un vétéran au passé trouble
Identifié comme Shamsud-Din Jabbar, 42 ans, citoyen américain originaire du Texas, le conducteur du pick-up Ford avait un passé complexe. Ancien militaire, il avait quitté l’armée dans des circonstances normales, mais des documents récents révèlent des difficultés financières et des conflits familiaux. Avec un casier judiciaire limité à des délits mineurs, rien ne semblait prédire un acte d’une telle violence. Pourtant, le drapeau de l’État islamique retrouvé dans son véhicule change la donne.
Une attaque planifiée ?
Le FBI traite désormais cet acte comme un attentat terroriste. Outre le drapeau djihadiste, deux engins explosifs artisanaux ont été découverts dans le pick-up, désamorcés à temps. L’agence fédérale n’exclut pas la présence de complices et appelle les témoins à se manifester. Cette attaque, si confirmée comme liée à l’islamisme radical, serait la plus grave depuis 2016 sur le sol américain.
La peur s’installe dans un symbole de fête
La maire de La Nouvelle-Orléans, LaToya Cantrell, a dénoncé une attaque terroriste, soulignant que cette période festive est souvent ciblée par des violences. Alors que l’Amérique pleure ses morts, les questions se multiplient : comment un tel drame a-t-il pu se produire, et surtout, aurait-il pu être évité ?
Vidéo associée : Attentat aux États-Unis : L'ombre d'un commando de DAESH
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