Dimanche soir, lors du très attendu choc entre l’Olympique de Marseille et le Paris Saint-Germain au Parc des Princes, le terrain n’a pas été le seul théâtre des hostilités. Dans les tribunes, les supporters parisiens ont réservé un accueil glacial à Adrien Rabiot, ex-pensionnaire du club formateur, désormais sous les couleurs de la Juventus. Banderoles insultantes, chants injurieux, attaques personnelles… La virulence des ultras a dépassé le cadre du football.
Des attaques d’une rare violence
Certains messages ont choqué par leur brutalité. "Loyauté pour les hommes, trahison pour les p*tes", pouvait-on lire, accompagné d'une attaque directe à sa mère : "Telle mère, tel fils. Vero, c’est lequel son vrai père ?" Un déferlement de haine qui a laissé sa mère, Véronique Rabiot, sidérée. "Je vais porter plainte", a-t-elle déclaré à Radio France, dénonçant l’inaction des officiels. Pourquoi le match n’a-t-il pas été arrêté ? Pourquoi ce silence autour de tels propos ? Des questions qui restent en suspens.
La riposte de Rabiot : un message lourd de sens
Le lendemain, Adrien Rabiot est sorti du silence via une story Instagram glaçante : "Insulter une mère, et un père décédé... Tout se paye un jour. Vous ne l'emporterez pas au paradis. Croyez-moi." Des mots forts, empreints de colère et de rancœur. Mais il ne s'est pas arrêté là. En ligne de mire, la direction du PSG, et en particulier son président, Nasser al-Khelaïfi : "Nasser, tu peux avoir tout l'argent du monde et même plus, la classe, ça ne s'achète pas." Un règlement de comptes qui illustre la tension persistante entre le joueur et son ancien club.
Des sanctions à venir pour le PSG ?
Face à l’ampleur de l’affaire, la commission de discipline de la LFP devrait ouvrir un dossier dès ce mercredi pour examiner les chants injurieux et homophobes entendus lors de la rencontre. Le PSG et ses ultras risquent des sanctions, mais une question demeure : jusqu’où ira cette escalade entre Adrien Rabiot et son ancien club ? Affaire à suivre.
