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Trump relance le face-à-face avec l’Iran : accord imminent ou "danger colossal" ?


Benyamin Netanyaou et Donald Trump
Benyamin Netanyaou et Donald Trump

Un retour surprise à la diplomatie directe ? Donald Trump a révélé ce lundi l’ouverture de discussions secrètes et directes avec l’Iran. Une annonce fracassante, en marge de sa rencontre avec le Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou à Washington. Le face-à-face entre officiels américains et iraniens pourrait avoir lieu dès ce samedi. Un événement inédit depuis l’accord nucléaire historique signé en 2015… et torpillé trois ans plus tard par Trump lui-même.

"Nous avons une très grande réunion… et nous verrons ce qui peut se passer", a-t-il lancé, énigmatique, depuis le Bureau ovale.

Alors que le Moyen-Orient est en ébullition, entre tensions explosives entre Israël et l’Iran, guerre à Gaza, fronts actifs au Liban et au Yémen, ces négociations pourraient faire basculer la région dans l’un ou l’autre camp : la paix… ou l’escalade.


Négociations à huis clos et à "très haut niveau"

Sans révéler l'identité des négociateurs, Trump a évoqué des pourparlers menés à un niveau "très élevé". Des noms circulent : le secrétaire d'État Marco Rubio ou encore Steve Witkoff, déjà engagé dans les discussions sur Gaza.

"Tout le monde préfère un accord à l’évidence du chaos", a glissé Trump, en référence à une possible frappe militaire sur les installations nucléaires iraniennes. Un avertissement à peine voilé.

Un Nétanyahou contraint de faire profil bas

Le chef du gouvernement israélien, connu pour son opposition farouche à toute entente avec Téhéran, a dû se montrer diplomate. Il a salué l’initiative américaine tout en posant ses conditions : "Pas d’armes nucléaires pour l’Iran, jamais."

Lors de leur entretien de deux heures, Gaza et la Syrie ont également été au menu. Trump en a profité pour réitérer son souhait controversé : vider Gaza de ses habitants et les reloger dans des pays arabes.


⚠️ Une ligne rouge nucléaire

Trump joue gros. Après avoir saboté l’accord signé par Obama, il mise désormais sur un nouvel accord, "plus fort", selon ses mots. Un revirement stratégique de taille, alors que l’Iran, sous le coup de sanctions, a depuis largement dépassé les seuils d’enrichissement d’uranium autorisés.

"C’est simple : l’Iran ne peut pas avoir l’arme nucléaire", martèle Trump, qui promet un "grand danger" en cas d’échec.

📬 Une lettre à Khamenei restée sans réponse ?

Petit détail glissé par Trump : il aurait écrit directement au Guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei, le mois dernier, pour proposer ces discussions. Un geste diplomatique rare, passé jusqu’ici inaperçu.

Mais pourquoi l’Iran accepte-t-il maintenant ? Pressions économiques ? Menaces militaires ? Ou opportunité politique ? Une chose est sûre : le compte à rebours a commencé. Et le monde retient son souffle.

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