Une secousse historique à l’Assemblée nationale
C’était une journée comme la Ve République n’en avait plus connue depuis 1962. Ce 4 décembre, sous les dorures de l’Assemblée nationale, un coup de théâtre politique a secoué la France : la censure du gouvernement de Michel Barnier. Tout commence avec le recours controversé à l’article 49.3 pour faire passer sans vote le projet de loi de financement de la Sécurité sociale. En réponse, les parlementaires n’ont pas hésité à utiliser leur ultime levier : 331 députés ont voté pour faire tomber le gouvernement, un événement rarissime dans l’histoire récente de la République.
Le Palais Bourbon en ébullition
Dès le début de l’après-midi, le Palais Bourbon s’est transformé en scène d’un spectacle politique à suspense. Sous l’œil attentif des journalistes et des invités prestigieux, comme Jean-Luc Mélenchon, qui a pris place au premier rang des balcons, les débats ont résonné avec une intensité particulière. L’annonce fatidique est tombée peu avant 21h00, prononcée par Yaël Braun-Pivet dans un silence lourd : le gouvernement Barnier n’était plus.
Un président face à l’urgence
Et maintenant ? Le premier ministre Michel Barnier doit, sans attendre, présenter sa démission à Emmanuel Macron, entraînant avec lui tout son gouvernement. Pendant ce temps, l’Élysée s’active en coulisses. Trouver un successeur devient une priorité absolue. Emmanuel Macron prévoit de s’adresser aux Français à 20h00 pour tenter de rassurer et de tourner cette page politique marquante. La question brûlante reste : qui sera le prochain visage du pouvoir exécutif ? Une chose est sûre : cette journée restera gravée comme un moment charnière de la politique française, où les députés ont rappelé au gouvernement que leur voix pouvait encore changer le cours de l’histoire.
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