L'OMS mobilise les énergies face à Mpox
Le 14 août 2024, Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), a pris une décision historique : déclencher le plus haut niveau d'alerte mondiale pour le virus Mpox, la nouvelle appellation de la variole du roussir. Ce choix crucial résultant de la situation alarmante provient en Afrique, où une souche particulièrement dangereuse, baptisée clade 1b
Une menace sanitaire qui évolue
Le comité d'urgence de l'OMS, réuni ce mercredi, a évalué la situation comme une urgence de santé publique de portée internationale, un avis que Tedros Adhanom Ghebreyesus a approuvé lors d'une conférence de presse. Depuis janvier 2022, l'Afrique a enregistré 38 465 cas à travers 16 pays, signe d'une propagation inquiétante. Cette résurgence survient après une alerte maximale décrétée en juillet 2022, puis levée en mai 2023. L'épidémie précédente avait provoqué 140 décès.
La nouvelle réalité africaine de Mpox
Le point de départ de l'épidémie actuelle se situe en République démocratique du Congo, avec une variante du virus affichant un taux de mortalité de 3,6 %, bien plus élevé que les précédents. Les symptômes comprennent des lésions cutanées généralisées ou localisées, des fièvres, des maux de tête, et d'autres signes de fatigue et de douleurs musculaires. Malgré les avancées scientifiques, il n'existe toujours pas de traitement spécifique contre la
La variole du singe : un problème persistant
Découverte en 1958 à Copenhague, la variole du singe continue de poser un défi sanitaire majeur. Sa transmission se fait par contact direct avec les fluides corporels d'une personne infectée ou à travers ses lésions cutanées. Face à cette menace croissante, l'OMS appelle à la coopération internationale pour endiguer la propagation de ce virus virulent.
Vidéo associée : Variole du singe : L'OMS active son plus haut niveau d'alerte face à une nouvelle menace
Comments